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0 Les conditions du décès du President Bédié doivent poser des questions? Pourquoi n’a-t-il pas été pris en charge à l’hopital générale de Daoukro ? Avait-on besoin de le transférer sur une si longue distance? Pourquoi n’a t-il pas été immédiatement pris en charge dans nos CHU où dit-on sont formés les meilleurs médecins de ce Pays?
Nos autorités doivent bâtir notre système hospitalier en pensant d’abord à leur santé !!
Quand il s’agit d’équiper l’hopital de sa region nos autorités croient que c’est pour le peuple. L’argent pour équiper les hôpitaux est donc souvent détourné pour d’autres projets, pensant que l’hopital américaine de Neuilly sur Seine pourra toujours gérer son cas.
La perte du president Bédié montre l’utilité d’avoir des hôpitaux de pointe dans nos regions. S’il y avait un hôpital de haut niveau à Daoukro on n’aurait pas eu besoin de transféré l’illustre disparu à Abidjan à la PISAM.
Pendant que nos autorités nous vantent le plateau technique de nos CHU, nous pouvons noter que le President n’a pas été transféré dans un Centre Hospitalier Universitaire, mais dans une clinique privée.
Donc tous ses milliards dépensés n’ont servis à rien? L’hopital public n’est donc équipé que pour le peuple, les pauvres, pas pour les riches ? Mais la maladie n’avertit pas, elle peut surgir pendant que le riche est en campagne à Ferkessédougou, pendant qu’il est en vacances en famille à San-pedro, ou à Bondoukou. Si vous méprisez le peuple, espérant lui donner des soins de seconde zone, c’est à vous politicien que vous faites aussi mal! Car une fois de plus la maladie ne prend pas rendez-vous.
Qu’en est-il de de la compétence de nos médecins ? Toutes nos autorités sanitaires nous vantent à chaque sorte de promotion, la qualité de la formation de nos médecins. Mais quand il s’agit de se soigner, elles s’adressent au moins aux cliniques PISAM et FARAT puis s’en vont en France.
Attelez-vous à bâtir un système hospitalier pour vous d’abord, de sorte à ce que vous puissiez être pris en charge quel que soit la ville où vous serrez.
Cornerstone
