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Radio-Canada / Frédéric Arnould

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Pour 4000 dollars, Hayden Grady, un jeune humoriste de 20 ans, a aménagé sa fourgonnette. Cela fait six mois qu’il a quitté sa Caroline du Nord natale pour s’installer à Brooklyn dans la Van Alley, où ont élu domicile une douzaine de résidents
.

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D’un confort spartiate, son nid est plus ou moins douillet. Quand il fait chaud, j’ai l’aération du toit qui aspire l’air. S’il fait froid, il n’y a pas de chauffage. Alors, j’utilise un sac de couchage, bon jusqu’à moins six degrés.

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Vivre dans sa fourgonnette, ce n’est pas pour tout le monde. Il faut renoncer à beaucoup de choses. Mais si vous êtes minimaliste, comme moi qui aime déjà la nature, vous allez aimer ça. Je n’ai pas de douche chaude, mais je prends des saunas, je plonge en eau froide. Je suis donc en contact avec les éléments.

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Dans ce quartier Williamsburg de Brooklyn, Rob Walker est un peu le maire de Van Alley : cela fait trois ans qu’il vit dans sa fourgonnette qui est en pleine rénovation. Il sous-loue temporairement un minuscule appartement dans Brooklyn. Ce n’est pas facile tous les jours, car il ne sait jamais s’il aura de l’eau chaude parce que le propriétaire contrôle tout, à l’inverse de ce qui se passe dans sa fourgonnette.

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Toutes les personnes que je connais à Brooklyn dépensent au moins 2000 dollars de loyer par mois. C’est 24 000 $ par an, sans tenir compte du chauffage, de l’eau, des assurances et autres dépenses. Mais 24 000 $, ça permet d’avoir un camion d’occasion [et on ajoute] environ 10 000 $ pour le transformer.

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Van Alley, une impasse du quartier Williamsburg, au bord de l’eau, juste en face de Manhattan, attire de plus en plus d’ex-locataires, séduits par la vie dans ces véhicules aménagés parfois avec les seuls moyens du bord.

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Je pense que, depuis Instagram et la pandémie, c’est comme si tout le monde était égocentrique maintenant et qu’il n’y avait plus d’aspect communautaire. Mais les gens de ce quartier, dès qu’ils vous voient sur votre siège avant, vous font signe et ils viennent vous voir et disent : « Oh, hé! retrouvons-nous et parlons pendant 20 minutes ».

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Pour rien au monde, ces propriétaires de fourgonnettes ne quitteraient leur courte rue avec sa vue imprenable sur la riche Manhattan et ses gratte-ciels et tours d’habitations aux prix prohibitifs.

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Abdul alias Legacy, un rappeur originaire du Sénégal, a acheté et aménagé un autobus scolaire pour 40 000 $ afin d’y installer son studio de production.
Je voulais un studio à Manhattan et tout est cher à New York, environ 4000 $ par mois. Je me suis donc dit que si j’achetais un bus, je pourrais être n’importe où. Je pourrais être à New York, je pourrais être à Los Angeles.

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Après avoir passé sept ans à Los Angeles où il a déboursé environ 240 000 $ en loyers, il a choisi la Van Alley : il n’a plus à payer ni loyer ni hypothèque. De plus, il est dans une ville où la créativité est omniprésente.

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Gavin Longworth, un jeune photographe-vidéographe originaire d’Orange County, en Californie, a choisi de vivre au moins six mois à Brooklyn. Un premier hiver qui, somme toute, n’est pas trop pénible, lui qui est habitué aux palmiers de la côte ouest. Il n’a pas occulté ses fenêtres contre le froid, car il ne veut rien manquer de sa vue imprenable sur la ville qui ne dort jamais.

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Dans cet atelier de Brooklyn, le carnet de commandes pour aménager des fourgonnettes est rempli pour les prochains mois. Ici, une transformation commence à 48 000 $. Un peu cher pour certains, mais cela vaut la peine de faire le calcul si le loyer est de 4000 $ par mois.

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Selon Arthur Wei, cofondateur de Brooklyn Campgervans, l’avantage de cet investissement est la bonne valeur de revente des fourgonnettes, car il est possible de les louer à d’autres comme source de revenus lorsqu’on n’y vit pas.

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La pandémie et la crise perpétuelle du logement ont alimenté l’intérêt pour ce style de vie minimaliste, qu’on appelle le nomadisme automobile (van life).

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