Le procureur derrière la comparution de Trump poursuit un élu républicain

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Dans sa plainte, déposée mardi à New York devant la justice fédérale, le procureur accuse Jim Jordan, président de la commission judiciaire de la chambre, de mener une attaque sans précédent et inconstitutionnelle contre son enquête.

Elle vise à bloquer toute tentative de l’élu et de ses collègues de convoquer le procureur élu avec l’étiquette du Parti démocrate afin qu’il soit entendu devant le Congrès. Jim Jordan a déjà formellement convoqué un ancien adjoint démissionnaire d’Alvin Bragg, Mark Pomerantz. Ce dernier s’était disputé avec M. Bragg sur la direction que l’enquête devait prendre avant de quitter le bureau l’année dernière.

La juge de district américaine Mary Kay Vyskocil, nommée par Donald Trump, a refusé mardi de prendre des mesures immédiates dans le cadre du procès. Elle a prévu une première audience le 19 avril à Manhattan.

Le Congrès n’a aucun pouvoir pour superviser des poursuites pénales d’un État américain, écrit dans sa plainte le procureur, qui accuse M. Jordan d’une campagne transparente pour l’attaquer et l’intimider, parlant aussi d’obstruction.

Un homme gesticulant lors d'une présentation.

Jim Jordan, élu républicain et président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants.

Photo : Reuters / EVELYN HOCKSTEIN

Alvin Bragg a subi un déluge d’attaques des républicains depuis l’inculpation de Donald Trump pour 34 fraudes comptables et fiscales présumées liées à des paiements pour étouffer trois affaires embarrassantes avant la présidentielle de 2016, dont une relation sexuelle avec l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels, qu’il a toujours démentie.

Dans sa plainte, le procureur afro-américain souligne que M. Trump, en particulier, a menacé les représentants de l’autorité new-yorkais avec un discours au vitriol violent et raciste, rappelant qu’il l’a qualifié d’animal soutenu par [George] Soros, le milliardaire et philanthrope américain cible régulière d’attaques antisémites et conspirationnistes.

Il rappelle aussi que l’inculpation a été décidée par un grand jury, c’est-à-dire un panel de citoyens.

En réponse, M. Jordan a écrit sur Twitter mardi : Premièrement, ils inculpent un président pour aucun crime. Ensuite, ils intentent une action en justice pour bloquer la surveillance du Congrès lorsque nous posons des questions sur les fonds fédéraux qu’ils disent avoir utilisés pour le faire.

Le comité doit également tenir une audience à Manhattan lundi sur la criminalité à New York et ce qu’il allègue être les politiques pro-crime, anti-victime du juge Bragg. Le bureau du procureur de district, cependant, pointe des statistiques montrant que les crimes violents à Manhattan ont diminué depuis que M. Bragg a pris ses fonctions en janvier 2022.

Le juge Bragg a déclaré que si le représentant Jordan, originaire de l’Ohio, se souciait vraiment de la sécurité publique, il se rendrait dans certaines des grandes villes de son État d’origine, où la criminalité est rapportée plus élevée qu’à New York.

Ne soyez pas dupes, le Parti républicain à la chambre vient dans la grande ville la plus sûre d’Amérique pour faire un coup d’éclat politique, a-t-il réagi sur son compte Twitter.

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Source :Radio Canada

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