

Par conséquent, l’agence a rendu jeudi une ordonnance en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement. Dans les sept jours, la compagnie calgarienne a l’obligation d’identifier les actions possibles afin de réduire la fréquence et la magnitude des séismes provoqués par son opération d’élimination des eaux usées.
Toujours dans ce délai, la pétrolière doit également présenter ce plan à l’AER
et le mettre en exécution accompagnée d’une confirmation écrite.Dans les 15 jours suivant l’ordonnance, la compagnie pétrolière devra non seulement fournir des données relatives à l’élimination de ses eaux usées, mais aussi établir des zones de surveillance des phénomènes sismiques ainsi que des mesures d’urgence en cas de séisme.
Aucun dégât ou de blessures n’ont été signalés, précise l’Agence de réglementation de l’énergie.
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L’AER
revient sur son analyse préalable de novembre dernier. Son constat initial sur l’origine du séisme penchait plutôt vers une activité tectonique naturelle.Une étude de l’Université Stanford
L’auteur principal d’une étude de l’Université Stanford, Ryan Schultz, partage le nouvel avis de l’AER
.« Nous avons découvert que le séisme de novembre a été provoqué par l’élimination des eaux usées, un résultat de la récupération in situ du bitume »
Selon les travaux (Nouvelle fenêtre)(en anglais)de Ryan Schultz et ses collègues, le terrain particulier de la région de Rivière-la-Paix oblige les compagnies pétrolières à utiliser des méthodes non conventionnelles pour récupérer le bitume.
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p class= »e-p »>Les eaux usées qui résultent de ces opérations sont ensuite réinjectées dans des sols profonds, une zone ciblée pour sa perméabilité.
Ce phénomène crée une pression qui se déplace. Elle peut ensuite se retrouver dans une faille, qui est une zone de fracture entre deux blocs de roche.
À cause de la nouvelle pression, la faille est plus susceptible de glisser et d’entraîner un tremblement de terre.
Avec les informations de Mrinali Anchan et Nassima Way