Selon un communiqué envoyé vendredi matin par la CPIserait responsable de la déportation illégale de population (enfants) sur les zones occupées en Ukraine vers la Russie
, un acte qu’elle considère comme un crime de guerre.
Ces crimes auraient été commis au moins
à partir du 24 février 2022, date de l’invasion russe en Ukraine.
Il existe des motifs raisonnables de croire que M. Poutine porte une responsabilité pénale individuelle pour ces crimes, « que ce soit individuellement, conjointement avec une autre personne ou par l’intermédiaire d’une autre personne
, et pour avoir échoué de maîtriser des subordonnés placés sous son autorité et son contrôle effectifs
.
Un mandat d’arrêt, également relatif à la déportation illégale de mineurs, a aussi été lancé contre Maria Alekseyevna Lvova-Belova, commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie depuis le mois d’octobre 2021.
Le New York Times avait révélé lundi que le procureur de la CPIde l’enlèvement massif d’enfants ukrainiens et du ciblage d’infrastructures civiles ukrainiennes.
, Karim Khan, avait l’intention d’ouvrir officiellement deux affaires de crimes de guerre et de lancer des mandats d’arrêt contre des Russes jugés responsables notammentCe sont les premiers mandats d’arrêt délivrés par la CPI
en lien avec la guerre en Ukraine.La CPI
ne reconnaît pas l’immunité des chefs d’État dans les cas de crime de guerre, de crime contre l’humanité ou de génocide. Il demeure tout de même peu probable que ces mandats conduisent à un procès, notamment puisque la Russie n’est pas membre de la CPI , basée à La Haye, aux Pays-Bas.Le Kremlin dénonce ces accusations
Le Kremlin a rapidement répondu vendredi et a dénoncé les décisions dénuées de sens
et insignifiantes
de la Cour pénale internationale.
Les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour notre pays, y compris d’un point de vue juridique
, car Moscou n’a aucune obligation envers elle, a écrit sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.
Moscou a d’ailleurs toujours nié les accusations de crimes de guerre à son égard, mais n’a pas caché les transferts d’enfants ukrainiens vers la Russie, les décrivant comme des adoptions d’enfants abandonnés et promouvant le programme comme un effort patriotique et humanitaire.
Ce n’est qu’un début
, à quant à lui publié Andry Yermak, chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, sur Telegram.
Avec les informations de Agence France-Presse, New York Times, Guardian, et CNN