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0 La contre-offensive pourrait avoir lieu demain, après-demain ou dans une semaine, a affirmé Oleksiy Danilov, chef du Conseil de la sécurité nationale et de la défense de l’Ukraine, lors d’une entrevue, samedi, sur les ondes de la chaîne britannique BBC.
M. Danilov a qualifié le moment d’occasion historique
, que le pays ne peut se permettre de laisser passer.
La longue période de temps sec dans la région, ainsi que l’armement envoyé par les pays occidentaux, ont rendu les circonstances propices à une telle opération. Kiev accentue depuis quelques mois l’entraînement de dizaines de milliers de soldats.
En entrevue avec le quotidien The Guardian, Mykhailo Podolyak, conseiller du président ukrainien, a soutenu que le processus de dé-occupation
était déjà en cours, notamment par la destruction de lignes d’approvisionnement et de dépôts derrière ces lignes.
Dans les dernières semaines, Kiev a mené une série de frappes visant à miner les opérations logistiques russes. L’intensité augmente, mais cela prendra une assez longue période de temps
, a ajouté M. Podolyak.
Frénésie sur les réseaux sociaux
Quelques heures plus tôt, samedi, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeriy Zaluzhny, publiait sur la plateforme Telegram une vidéo montrant des troupes se préparant à combattre. Je vais anéantir les ennemis de la patrie
, peut-on y entendre.
La publication était accompagnée d’un message : Le moment est venu de reprendre ce qui nous appartient.
La vidéo a été diffusée à la télévision nationale et s’est propagée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux.
La montée des attaques ukrainienne des derniers jours, combinée à la contre-offensive anticipée, a provoqué la panne de réseaux de télécommunication sur certains territoires occupés par les Russes, notamment en Crimée.
Moscou contrôle toujours près du cinquième de l’Ukraine, principalement au sud et à l’est.
Samedi matin, aucune information publique n’indiquait un large mouvement de troupes ukrainiennes le long de la ligne de front, selon le New York Times.
Avec les informations de BBC, The Guardian et le New York Times
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