Des symptômes de la maladie de Lyme seraient liés à une réponse immunitaire exagérée

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Ces symptômes ne disparaissent pas avec le traitement.

Le Dr Klemen Strle et ses collègues de l’École de médecine de l’Université Tufts aux États-Unis ont découvert que les personnes atteintes de la maladie de Lyme qui présentent des problèmes persistants au niveau du système nerveux central ont des taux sanguins élevés d’interféron alpha, une protéine inflammatoire produite par le système immunitaire en réponse à l’infection.

Ces atteintes neurologiques (neuroborrélioses) de la maladie de Lyme peuvent également être : une faiblesse générale, une paralysie des muscles faciaux, des problèmes de vision, de la fièvre, une raideur de la nuque et de violents maux de tête.

Si ces résultats sont confirmés par des études plus importantes, des médicaments immunosuppresseurs pourraient être utilisés pour traiter les patients souffrant de séquelles neurologiques persistantes et invalidantes de la maladie, affirme le Dr Klemen Strle, l’auteur principal de l’étude.

La maladie de Lyme est causée par la bactérie Borrelia burgdorferi transmise par la tique à pattes noires (Ixodes scapularis). Présente dans plus de 65 pays, la maladie de Lyme se transmet par la piqûre de tiques infectées. Celles-ci doivent rester accrochées pendant au moins 24 heures afin de transmettre la bactérie qui cause la maladie.

Entre 2009 et 2022, plus de 17 080 cas humains ont été recensés au Canada.

Traitement antibiotique

Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), les atteintes neurologiques frappent jusqu’à 15 % des personnes qui contractent la maladie, et la plupart des patients se rétablissent après un traitement antibiotique.

Cependant, environ 10 à 20 % de ces patients continuent à présenter des symptômes après le traitement.

D’autres études ont montré que les bactéries responsables de la maladie de Lyme ne survivent pas au traitement antibiotique et ne peuvent donc pas empêcher la guérison.

Dans l’étude actuelle, les chercheurs ont prélevé des échantillons de sang pendant un an chez 79 patients ayant contracté la neuroborréliose de la maladie de Lyme au cours de leur infection aiguë, dont 27 présentant des complications nouvelles ou durables six mois ou plus après le traitement.

Les patients dont les symptômes avaient disparu au début de l’étude présentaient les taux d’interféron les plus bas. Ceux dont les problèmes étaient les plus graves et les plus persistants présentaient les taux d’interféron les plus élevés, ce qui laisse à penser que le système immunitaire n’a jamais cessé de réagir, entraînant une inflammation systémique de faible intensité, selon les chercheurs.

D’autres maladies dont les symptômes prolongés sont censés être déclenchés par une réaction excessive du système immunitaire sont, entre autres, la COVID-19, la grippe et la mononucléose, ont indiqué les chercheurs.

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Source :Radio Canada

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