Des chercheurs mettent de l’avant la spectrométrie pour détecter de nouvelles drogues

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Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et du Centre provincial de toxicologie (BCPTC) disent avoir développé une façon plus efficace de détecter la présence de nouvelles drogues en circulation.

Une nouvelle étude, (Nouvelle fenêtre) publiée dans le journal Analytical Chemistry (en anglais), montre comment la spectrométrie de masse à haute résolution peut être utilisée pour analyser les composés présents dans l’urine et identifier de nouvelles substances, jusqu’alors indétectables.

Nous avons pu détecter un certain nombre de drogues qui circulent en Colombie-Britannique et qui n’avaient pas encore pu être identifiées par les méthodes existantes, soutient l’auteur principal de l’étude et professeur adjoint à l’Université Princeton, Michael Skinnider.

La spectrométrie de masse est utilisée pour identifier les composés en déterminant leur masse moléculaire et en examinant leur schéma de fragmentation.

Source : Institut universitaire sur les dépendances du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

L’équipe de recherche a eu recours à cette méthode pour analyser plus de 12 000 échantillons d’urine collectés dans la province entre 2019 et 2022. Leurs résultats ont permis d’identifier l’émergence d’opioïdes synthétiques sur le marché, tel que le fluorofentanyl, ainsi que de nouveaux benzodiazépines et stimulants.

L’objectif : acquérir de nouvelles données de référence, une sorte de bibliothèque spécifique aux drogues en circulation, et mieux informer les services de santé publique.

Le danger avec les drogues de synthèse que nous ne connaissons pas ou peu est de ne pas pouvoir informer et mettre de l’avant notre approche de réduction des méfaits avec nos usagers, signale Karine Lapointe, gestionnaire en réduction des méfaits à l’organisme Get Your Drugs Tested, qui utilise la spectrométrie, mais à lumière infrarouge (FTIR).

L’acquisition de nouvelles références par cette méthode sera utile selon elle. En bonifiant les bibliothèques de notre base de données, nous pourrons probablement détecter davantage de substances, appuie-t-elle.

À lire aussi :

Appliqué sur une base régulière, ce processus va nous permettre de répondre plus vite à l’émergence de nouvelles drogues, affirme pour sa part Aaron Shapiro, auteur senior de l’étude et professeur adjoint d’enseignement clinique à UBC.

Le Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique (BCCDC) prévoit ajouter cette méthode à ses techniques d’analyse. Depuis 2020, le centre a identifié plus de 20 substances d’intérêt et à surveiller.

Source :Radio Canada

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