
M. Hamel indique qu’il existe déjà en marketing des outils pour aider à la créativité, il devenait donc naturel pour lui d’autoriser ChatGPT dans sa classe, vu l’intérêt des étudiants. Dans l’un de ses cours, un groupe d’étudiants a utilisé l’application pour les aider à trouver un slogan de campagne publicitaire.
Le chargé de cours qui s’est d’abord confié au Journal de Québec était en entrevue à l’émission Première heure lundi matin.
Développer la pensée critique
La chargée d’enseignement avoue toutefois que son utilisation peut comporter certains risques. Car l’information générée par ChatGPT n’est pas toujours exacte. M. Hamel compare l’arrivée de la plateforme à celle de Wikipédia. Encore aujourd’hui des enseignants disent que Wikipédia n’est pas une source fiable, car la qualité n’est pas validée.
Ce qui est important pour l’enseignant, c’est que l’utilisateur de cet outil soit en mesure de faire la part des choses. Si on n’a pas développé cette pensée critique là, alors peut-être qu’on ne détectera pas que ce qui nous dit, c’est absolument faux.
« Comment je me sers de l’intelligence artificielle comme base, mais que je me sers de mon intelligence pour augmenter la qualité de mon travail? »
Certaines balises
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p class= »e-p »>Si l’arrivée de ChatGTP qui génère des textes en quelques secondes peut être profitable pour les plus paresseux, M. Hamel rappelle que des étudiants qui veulent simplement obtenir une note […] il y en a déjà.
Il ne croit donc pas que l’application va changer quoi que ce soit.
Il prévient toutefois que les étudiants doivent être transparents dans leur utilisation. Si ChatGPT est utilisé et que ce n’est pas déclaré dans le travail et qu’il n’est pas indiqué comment il est utilisé, je considère que c’est du plagiat, donc avec toutes les conséquences
, avise-t-il.