Caroline St-Hilaire se défend d’avoir fait l’objet d’une nomination partisane à l’OIF

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La politicienne de 53 ans, qui s’est présentée sans succès dans la circonscription de Sherbrooke en octobre dernier, s’est défendue d’avoir fait l’objet d’une nomination partisane, en entrevue mercredi à l’émission Midi info, sur ICI Première.

Selon elle, sa candidature a beau avoir été proposée par Québec et Ottawa, la secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, aurait très bien pu la rejeter. Car il y avait d’autres compétiteurs.

Ce n’était pas acquis d’avance, a expliqué Mme St-Hilaire mercredi au micro d’Alec Castonguay. Il a fallu que je fasse mon travail pour faire des entrevues, pour convaincre la secrétaire générale, et il fallait aussi que je convainque les autres États, pays [et] gouvernements qui forment la Francophonie.

Alors non, je suis désolée de vous décevoir, mais ce n’est pas une nomination du gouvernement du Québec, a-t-elle assuré.

« C’est vraiment la secrétaire générale qui m’a choisie. Elle aurait pu dire au gouvernement du Québec : « Merci, mais ce n’est pas ma candidate, je choisis un autre candidat d’un autre pays ». »

— Une citation de  Caroline St-Hilaire, nouvelle administratice de l’Organisation internationale de la Francophonie

Mme St-Hilaire croit que le choix de Louise Mushikiwabo s’est arrêté sur sa candidature en raison de son expérience comme première magistrate de la cinquième ville en importance au Québec, les maires et mairesses étant à la tête de gouvernements de proximité.

Et c’est ce qu’elle veut, la secrétaire générale : que je sois davantage sur le terrain, a-t-elle indiqué.

Nouvelle administratrice de l’OIF, Caroline St-Hilaire entend être plus présente sur le terrain

ÉMISSION ICI PREMIÈRE • Midi info

Alec Castonguay anime Midi info.

Mme St-Hilaire a été nommée dans ses nouvelles fonctions à l’issue d’une séance extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie, mardi.

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p class= »e-p »>Elle occupera le deuxième poste en importance au sein de l’organisation et exercera ses fonctions à Paris à compter du 3 avril, moyennant un salaire annuel d’environ 250 000 $ CA.

Sa candidature avait été proposée par le gouvernement Legault il y a quelques semaines, une suggestion vivement critiquée par les partis de l’opposition.

Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay, avait accusé la CAQ de faire du « patronage » en essayant d’accorder un poste prestigieux à son ancienne candidate, battue par la solidaire Christine Labrie aux dernières élections générales.

Au mois de janvier, le premier ministre François Legault avait également envisagé d’affecter Mme St-Hilaire à un poste fait sur mesure de déléguée générale du Québec à Barcelone, mais la nomination, qualifiée de partisane par le PLQ et Québec solidaire, ne s’était pas concrétisée.

Il y a eu des discussions, a admis la principale intéressée, mercredi. Mais quand la ministre [des Relations internationales] m’a appelée pour me dire qu’il y avait cette idée de pouvoir proposer ma candidature [à l’OIF], j’ai trouvé l’idée très intéressante.

Une troisième administratrice canadienne d’affilée

Caroline St-Hilaire a été députée du Bloc québécois à la Chambre des communes durant quatre mandats, de 1997 à 2008. Elle a aussi été la première femme à occuper le poste de mairesse de Longueuil, de 2009 à 2017.

À titre de numéro 2 de l’OIF, Mme St-Hilaire succédera à deux autres Canadiens, Geoffroi Montpetit et Catherine Cano, qui ont tour à tour quitté leur poste avant la fin de leur mandat.

Sans vouloir parler pour [ses] prédécesseurs ou spéculer sur ce qui s’est passé, la nouvelle administratice de la Francophonie s’est montrée consciente des défis qui l’attendent à Paris. Ça a fait partie de mes discussions, et il fallait que je sente que « ça clique » […] avec la secrétaire générale, a-t-elle mentionné, mercredi.

J’ai eu deux rencontres en visioconférence avec elle et une rencontre en personne, et je suis non seulement tombée sous son charme, mais en plus, [je suis] convaincue qu’on est complémentaire, qu’on a la même vision, a poursuivi Mme St-Hilaire, assurant qu’elle avait vraiment envie de travailler avec Mme Mushikiwabo.

À écouter :

Source :Radio Canada

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