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Confronté à une croissance lente, à un secteur pétrolier en récession et à une dette croissante, par où commence le nouveau gouvernement du Nigeria ?
Il y a aussi le désordre créé par l’introduction bâclée de nouveaux billets de banque. Au cours des sept dernières années, la croissance du PIB a été de 1,1% en moyenne, alors que le pays a connu deux récessions.
La pandémie et ses conséquences ont fait basculer 133 millions de personnes dans la pauvreté, selon le Bureau national des statistiques. Les quatre prochaines années sont considérées comme la dernière chance de sortir la plus grande économie d’Afrique du gouffre.
Alors qu’il s’apprête à prêter serment, le président élu doit formuler une stratégie pratique sur la manière de transformer structurellement l’économie, en déplaçant la main-d’œuvre et les ressources des secteurs à faible productivité vers les secteurs à forte productivité.
Gospel Obele, économiste en chef de Streetnomics Global, rejoint l’émission avec des réflexions sur les décisions les plus importantes qui attendent le gouvernement de Bola Tinubu.
G20 : pas accord sur l’allégement de la dette
La réunion des ministres des Finances du G20, qui s’est tenue en Inde la semaine dernière, n’a pas permis de trouver un accord sur l’allègement de la dette des pays à faible revenu, prolongeant ainsi l’inquiétude en Zambie, au Ghana et en Éthiopie.
Les discussions sont dans l’impasse en raison de la demande de la Chine que les banques de développement multilatérales et les créanciers privés acceptent également les pertes.
La Tanzanie approuve l’oléoduc ougandais
Dans un revers majeur pour les défenseurs du climat, la Tanzanie a approuvé la construction d’un oléoduc pour le pétrole ougandais.
Il s’agit d’une victoire importante pour les ambitions de Kampala, qui souhaite rejoindre le club des producteurs de pétrole en 2025.
