
Depuis 2012, la Côte d’Ivoire a renoué avec une croissance économique vigoureuse, juste après une crise post-électorale d’une gravité sans précédent.
Cet état de fait est la résultante de plusieurs réformes courageuses adoptées par les autorités ivoiriennes avec le soutien de plusieurs partenaires au développement, en l’occurrence le Fonds monétaire international (FMI) dont l’apport a été crucial sur la période.
C’est ce qu’a affirmé en substance Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, au cours d’une conférence tenue le 10 février dernier dans le cadre de la formation de la 22e promotion des auditeurs du master professionnel en Gestion des Politiques économiques.
Pour lui, c’est grâce Programmes économiques et financiers (PEF) 2012-2015 et 2016-2020 mis en œuvre avec l’accompagnement du Fonds monétaire international (FMI) que la croissance a réussi à enregistrer une croissance moyenne de 8,1% sur la période 2012-2019.
S’exprimant sur le thème « Les programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international contribuent-ils à une gestion efficace de la politique économique et financière du Gouvernement ? Cas de la Côte d’Ivoire », Adama Coulibaly a souligné la performance réalisée par les finances publiques sous ces programmes. Elle s’est en effet matérialisée par un déficit budgétaire moyen de 2,6% sur 2012-2019, en dessous des 3% de la norme communautaire.
« Le taux d’investissement est passé de 8,9% en 2011 à 23,4% en 2021, outre le taux de pauvreté qui a baissé de 55% en 2011 à 39,4% en 2018 et l’amélioration de l’indice Doing Business, car la Côte d’Ivoire est passée de la 167e place en 2011 à la 110e place en 2019″, a-t-il poursuivi.