

Un militant LGBT ougandais a déclaré vendredi qu’il prévoyait de retourner dans son pays d’origine la semaine prochaine malgré les craintes de représailles après l’approbation d’une nouvelle loi anti-gay.
DeLovie Kwagala, qui n’est pas binaire et préfère le pronom « ils », vit en Afrique du Sud depuis 2021.
Mais la semaine prochaine, l’activiste et photographe également connu sous le nom de Papa De, a déclaré qu’ils devront retourner en Ouganda, où les relations homosexuelles sont illégales, car leur visa expire et ne peut être renouvelé depuis l’intérieur du pays.
« Je rentre chez moi dans quelques jours », a déclaré Kwagala à l’AFP dans une interview vendredi, affirmant que cette perspective les rendait nerveux.
Quiconque « fait sciemment la promotion de l’homosexualité » risque jusqu’à 20 ans de prison en vertu d’une nouvelle loi adoptée par le parlement ougandais au début du mois.
La législation – une version amendée d’un précédent projet qui a déclenché un tollé des gouvernements occidentaux et des groupes de défense des droits – attend l’approbation du président Yoweri Museveni.
« Le projet de loi est explicite », a déclaré Kwagala, ajoutant qu’ils craignaient d’être arrêtés.