Tunisie : le gouvernement accusé de criminaliser l’opposition

Vues : 54
0 0
Durée de lecture :1 Minute, 4 Secondes

En Tunisie, l’un des principaux opposants au président Kais Saied l’a accusé vendredi de criminaliser toute forme d’opposition.

Ahmed Naejib Chebbi, président du Front de Salut National FSN, principal bloc d’opposition dans le pays s’est exprimé alors qu’il se rendait lui-même aux bureaux du procureur tunisien chargé de la lutte contre le terrorisme où il a été****interrogé pendant trois heures dans le cadre d’une enquête pour « complot contre la sûreté de l’Etat. »

« Le gouvernement actuel divise les Tunisiens, les monte les uns contre les autres, et après avoir détruit toutes les institutions, il s’attaque maintenant aux droits et aux libertés des citoyens tunisiens. » a-t-il déclaré. 

M. Chebbi, opposant historique des régimes de Habib Bourguiba (1956-1987) et de Zine El Abidine Ben Ali (1987-2011), a accusé M. Saied d’avoir « détruit toutes les institutions » et de « s’attaquer maintenant aux droits et libertés des citoyens » :« Aujourd’hui, je pourrais être arrêté pour rien d’autre que d’être un opposant libre, indépendant, pacifique, respectueux de la loi et de la démocratie. » a-t-il ajouté. 

Depuis février, les autorités ont arrêté et emprisonné une vingtaine d’opposants parmi lesquels Le chef du mouvement islamo-conservateur Ennahdha, Rached Ghannouchi, également détenu depuis la mi-avril.

Africanews

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Centrafrique : Djibou, le « maquilleur-artiste » de Bangui
Next post Nigeria : la Banque centrale unifie les taux de change

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :
Verified by MonsterInsights