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A environ un mois du ramadan, certaines personnes en Egypte font déjà leurs achats en prévision du mois sacré pour tenter d’étaler les dépenses, plus élevées cette année en raison de l’inflation.
Au Caire la capitale, dans les ateliers près du quartier d’Al-Azhar, les artisans s’affairent depuis des semaines pour fabriquer des lanternes métalliques appelées fanous en arabe, article le plus populaire en Egypte pendant la saison des fêtes.
Mais les clients semblent préférer des lanternes importées de Chine et moins chères.
« Beaucoup de gens sont incapables d’acheter [des produits de première nécessité pour le Ramadan], et s’ils décident d’en acheter, ce ne sera pas dans les mêmes quantités qu’ils avaient l’habitude d’obtenir chaque année. Les prix sont un facteur important dans la décision d’acheter ou non des produits de première nécessité pour le Ramadan. » a expliquéKareem Sayed, ingénieur en informatique.
« Les prix ont doublé par rapport à l’année dernière. C’est une surcharge pour beaucoup de gens d’acheter des lanternes et des fournitures pour le Ramadan. » a déclaréFeryal Sayed, marchande de lanternes.
Le gouvernement égyptien a proposé par l’intermédiaire du Conseil national des femmes, une alternative abordable aux cadeaux et lanternes importés.
Un atelier pour former les femmes à la fabrication de lanternes du Ramadan à l’aide de perles a été ouvert.
